synthese documents sur le thème génération aide sur le plan

quaresma-34

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Je dois réalisé un plan détaillé (par la suite je serais amenée à faire une synthèse) à partir d'extrait de textes de :

* Frédéric Gaussen, Le monde 15 novembre 1981 "Générations"
* Alfred de Musset, La confession d'un enfant du siècle
* Elisabeth Guigou, La beat generation

Merci de m'aider au plus vite
 

isis278

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comment veux-tu qu'on t'aide alors qu'on a meme pas les extraits de texte sous les yeux ? :pascompris;
 

quaresma-34

New Member
C'est vrai :blush: voila les extraits de mes textes

Alfred de musset

Pendant les guerres de l’empire, tandis que les maris et les frères étaient en Allemagne, les mères inquiètes avaient mis au monde une génération ardente, pâle, nerveuse. Conçus entre deux batailles, élevés dans les collèges aux roulements de tambours, des milliers d’enfants se regardaient entre eux d’un œil sombre, en essayant leurs muscles chétifs. De temps en temps leurs pères ensanglantés apparaissaient, les soulevaient sur leurs poitrines chamarrées d’or, puis les posaient à terre et remontaient à cheval.
Un seul homme était en vie alors en Europe ; le reste des êtres tâchait de se remplir les poumons de l’air qu’il avait respiré. Chaque année, la France faisait présent à cet homme de trois cent mille jeunes gens ; et lui, prenant avec un sourire cette fibre nouvelle arrachée au cœur de l’humanité, il la tordait entre ses mains, et en faisait une corde neuve à son arc ; puis il posait sur cet arc une de ces flèches qui traversèrent le monde, et s’en furent tomber dans une petite vallée d’une île déserte, sous un saule pleureur.
Jamais il n’y eut tant de nuits sans sommeil que du temps de cet homme ; jamais on ne vit se pencher sur les remparts des villes un tel peuple de mères désolées ; jamais il n’y eut un tel silence autour de ceux qui parlaient de mort. Et pourtant jamais il n’y eut tant de joie, tant de vie, tant de fanfares guerrières dans tous les cœurs ; jamais il n’y eut de soleils si purs que ceux qui séchèrent tout ce sang. On disait que Dieu les faisait pour cet homme, et on les appelait ses soleils d’Austerlitz. Mais il les faisait bien lui-même avec ses canons toujours tonnants, et qui ne laissaient de nuages qu’aux lendemains de ses batailles.
C’était l’air de ce ciel sans tache, où brillait tant de gloire, où resplendissait tant d’acier, que les enfants respiraient alors. Ils savaient bien qu’ils étaient destinés aux hécatombes ; mais ils croyaient Murat invulnérable, et on avait vu passer l’empereur sur un pont où sifflaient tant de balles, qu’on ne savait s’il pouvait mourir. Et quand même on aurait dû mourir, qu’était-ce que cela ? La mort elle-même était si belle alors, si grande, si magnifique, dans sa pourpre fumante ! Elle ressemblait si bien à l’espérance, elle fauchait de si verts épis qu’elle en était comme devenue jeune, et qu’on ne croyait plus à la vieillesse. Tous les berceaux de France étaient des boucliers ; tous les cercueils en étaient aussi ; il n’y avait vraiment plus de vieillards ; il n’y avait que des cadavres ou des demi-dieux.

Elisabeth guigou

Depuis que Jack Kerouac eut évoqué pour la première fois la Beat Generation, le terme a été universellement accepté par les critiques comme étant le plus adéquat pour décrire une rébellion sociale et littéraire d’importance en Amérique, un mouvement représenté par un petit groupe de poètes et romanciers authentiques et doués, ainsi que par un nombre bien plus grand de jeunes gens oisifs. La Beat Generation est née dans les années 50 et a succédé à la Grande Génération des années 20, dont faisaient partie des écrivains tous très brillants mais si différents les uns des autres, comme Hemingway, Dos Passos, Faulkner, Steinbeck ou Fitzgerald. A l’instar de ceux que Gertrude Stein a décrit comme étant « une génération perdue », la Beat Generation était issue d’une guerre mondiale et représentait une forme de rébellion sociale. Toutefois, la comparaison entre ces deux générations ne peut pas être poussée trop loin. Une analyse approfondie montre que l’arrière plan historique et social des années 50 était constitué d’éléments entièrement nouveaux qui caractérisaient non seulement une nouvelle génération, mais aussi une nouvelle ère : celle de la bombe atomique. Avec la possibilité d’une destruction totale, il n’était plus possible de se référer aux valeurs traditionnelles. Certains des poètes et écrivains Beat, comme Kerouac, étaient encore jeunes à la fin de la seconde guerre mondiale, mais ont réalisé qu’un tel et énorme degré d’horreur n’avait jamais été atteint. C’était le temps de la crémation des juifs et de la destruction de cités entières, une époque qui a vu la mort instantanée de millions de femmes et d’enfants en un instant avec une seule bombe atomique. A la fin de la guerre, le monde a réalisé que des millions de personnes avaient aveuglément suivi Hitler dans sa mégalomanie. Le monde était à la merci d’un fou, car il avait acquis l’effrayant pouvoir de s’autodétruire. La civilisation de la bombe atomique avait plusieurs caractéristiques qui faisaient qu’un grand nombre de jeunes doutait des valeurs de la société dans laquelle ils vivaient. Une course aux armements frénétique avait commencé et la guerre froide avait suivi de près la seconde guerre mondiale. Il semblait que le monde ne retrouverait plus jamais la paix. En tout état de cause, l’Amérique n’était plus capable de tenir les rênes de la paix. Toute la psychologie des jeunes Américains s’en trouvait profondément bouleversée. Les attitudes morales devaient s’ajuster à la « civilisation cosmique ». Par ailleurs, l’Amérique était ébranlée par des scandales spécifiquement américains : la ségrégation raciale et le fait que la grande et puissante Amérique était incapable d’empêcher des millions d’êtres humains de mourir de faim. Dans son poème « America », Allen Ginsberg montrait la grandissante absurdité d’une civilisation toute entière : le matérialisme sans imagination, la monolithique conformité et le conformisme, le manque d’énergie du peuple américain, leur confiance aveugle en des valeurs « ridicules » qui les entraînait vers une destruction morale et une existence végétative. La Beat Generation est née de la crise causée par l’apparition de l’arme nucléaire. Elle était donc tenue d’être une génération de révolte sociale, de désaffiliation, qui devait soit détruire les valeurs traditionnelles soit les tourner en ridicule. La Beat Generation représente de ce fait un phénomène de société de premier plan.


Le dernier texte je ne l'ai pas trouvé mais si vous pourriez m'aidez à trouver un plan je vous en serais reconnaissant

Merci
 

quaresma-34

New Member
SVP j'aimerais avoir simplement des pistes pour mon plan et ma problématique !! C'est très important
 

LILYB

Best Member
quaresma-34 link=topic=104946.msg1185892#msg1185892 date=1268246291 a dit:
SVP j'aimerais avoir simplement des pistes pour mon plan et ma problématique !! C'est très important

Si tu veux que nous tentions de t'apporter notre aide, il faut que tu nous donnent déjà les arguments, idées, qui ressortent après ton étude des documents. Ensuite on pourra t'aider à trouver une problématique et te guider pour que tu trouves ton plan... :smile:
 

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