Les concours bancaires

Dans le cadre d’un cours de gestions sur les paiements, il y a cette question posée. Vos vous la posez? Voilà qui tombe bien car la réponse est juste après.

D’abord il faut savoir que les concours bancaires sont aussi appelés “crédits courants, crédits d’exploitation ou crédits de fonctionnement”. Ils ont plusieurs formes dont voici les principales. Ce sont:

– les crédits de trésorerie. Sous cette expression générale se cachent en fait des réalités différentes. On distingue en premier lieu le découvert ponctuel.Lors du réglement d’un chèque ou d’un prélèvement qui s’est présenté, la banque constate alors que la provision n’était pas suffisante sur le compte,et cela sans qu’il y ait eu un accord écrit préalable de sa part.En fonction de l’historique des relations la banque peut accepter cette situation mais aussi la refuser. On dissocie cette forme de la facilité de caisse qui permet de pallier des difficultés de trésorerie de courte durée. Elle n’est valable souvent que pour 15 jours et peut etre permanente ou temporaire mais nécessite un accord préalable de la banque. ( souvent automatique, pour des montants limités, dans le cadre des conventions de compte.)

Enfin la forme la plus connue est le découvert autorisé. Celui-ci permet de faire face à un décalage de trésorerie ou à une utilisation anticipée d’une rentrée de fonds attendue. Ce type de crédit suppose un accord préalable et écrit avec durée de 15 jours et nécessité pour le compte de repasser créditeur pendant 15 jours par mois (durée qui dépend des banques) Bien évidemment pour cela la banque peut facturer des commissions, ou des agios ( en fonction des conditions générales) en deça du taux d’usure qui est le taux moyen consenti par les banques

– Les crédits de campagne. En dehors du nom champetre, précisons que le crédit de campagne sert à financer les stocks nés du caractère saisonnier de l’activité de certaines entreprises. Par exemple des producteurs de blé ( surtout à notre époque de changemens climatiques) ont l’autorisation de déposer une partie de leur production dans des entrepôts agréés par l’État. C’est ce qu’on appelle les magasins généraux. En contrepartie, ils reçoivent un récépissé-warrant, un titre qui garantit la propriété de la marchandise. L’industriel peut alors le céder, ce qui lui permet d’améliorer sa trésorerie. À l’échéance, le warrant est soit remboursé (l’industriel retrouvant alors la libre disposition de son stock de sucre), soit non remboursé et le porteur du warrant peut alors faire procéder à la vente des stocks de blé.

– les crédits de mobilisation de créances :
escompte, cessions Dailly, affacturage ont déjà été traités dans un billet précédent.

Author: THIBERGE

Formation : Diplômé d’une maitrise et d’une spécialisation au Marketing relationnel appliqué. Résumé de parcours : Formateur auprès de BTS en centre privé depuis plus de 10 ans. Enseignement des matières professionnelles pour les BTS MUC (ACRC, MGUC, PDUC) et NRC (MGAC, CPPC, Communication commerciale) et AG. Responsable pédagogique et jury d’examen, conférencier en marketing auprès d’écoles de commerce depuis 5 ans, animation de sites et de forums de e-learning depuis 5 ans